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Les chiffres clés des établissements dépendant de l'ASE

Cette enquête auprès des établissements et services de l’aide sociale à l’enfance et de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) est réalisée tous les quatre ans.

Crédit photo DREES
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie les premiers résultats de l’enquête sur les activités des établissements et services de la protection de l’enfance. Une photographie à fin 2021 du nombre de places, des mineurs non accompagnés ou encore des jeunes en situation de handicap.

Tous les quatre ans, la DREES renouvelle son enquête auprès des établissements et services de l’aide sociale à l’enfance et de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Elle en publie une partie des résultats, centrés sur l’activité des établissements et sur les jeunes qui y sont accueillis.

80 000 places d’accueil dans les établissements de l’ASE

  • Fin 2021, l’aide sociale à l’enfance (ASE) dispose de 2 137 établissements (maisons d'enfants à caractère social, foyers de l’enfance, pouponnières, villages d’enfants et lieux de vie). Le nombre total de places dédiées à l’accueil et à l’accompagnement (y compris en placements à domicile) s’élève à 79 900 places. Soit une hausse de 23 % par rapport à fin 2017 (64 700 places).
  • L’accueil en internat collectif représente plus de la moitié (51%) des modes d'accueil avec 40 800 places. Par rapport à fin 2017, sa part diminue toutefois, au bénéfice de deux autres types d’accueil : les hébergements éclatés ou individualisés représentent 23 % des places fin 2021 (soit 18 100 places) ; les placements à domicile représentent 14 % des places (soit 11 000 places).
    Situés hors des murs des établissements, ces deux dispositifs d’accompagnement sont nettement moins onéreux que les autres, souligne la Drees.

74 000 jeunes accueillis par l’ASE

  • Le taux d’occupation global des places d’accueil est ainsi de 93% (contre 95 % fin 2017).
  • 18 % des jeunes accueillis sont majeurs. Cette part augmente par rapport à fin 2017. En cause : la crise sanitaire qui a vu le nombre de MNA baisser et les mesures spécifiques qui ont conduit, entre 2020 et 2021, au maintien de la prise en charge des jeunes majeurs – en particulier d’anciens MNA devenus majeurs – dans le dispositif.

>>> A lire aussi : Commission d'enquête ASE: les 9 propositions du comité de vigilance

  • 22 % sont des MNA, soit environ 16 000 jeunes. En effectifs, le nombre de MNA âgés de moins de 18 ans n’a pas augmenté par rapport à fin 2017. Mais le nombre de jeunes majeurs MNA s’est accru. Encore une fois, en raison des mesures spécifiques prises lors de la crise sanitaire entre 2020 et 2021.
  • 15 % des jeunes en établissements ont une reconnaissance administrative d’un handicap par une maison départementale des personnes handicapées (MDPH), soit environ 11 000 jeunes. Ils étaient 13% fin 2017. Cette part est beaucoup plus élevée dans les lieux de vie (35 %) et plus faible en pouponnières (6 %).

Une déscolarisation et un retard scolaire plus élevés

  • 97 % des jeunes accueillis et âgés de 3 à 15 ans sont scolarisés, contre 100% de la même classe d’âge dans l’ensemble de la population. Ils accusent fréquemment un retard scolaire : 40 % des enfants de 11 ans hébergés par l’ASE, en âge donc d’intégrer le collège, sont encore scolarisés en école élémentaire, contre 7% de l’ensemble de la population.
  • Entre 15 et 17 ans, hors situation de handicap, les MNA sont plus largement scolarisés que les autres jeunes en établissements (90 % contre 84 %). Ces écarts de taux de scolarisation sont plus importants chez les jeunes majeurs (81 % des majeurs MNA contre 58 % des majeurs non MNA sont scolarisés).
  • Entre 3 et 21 ans, hors MNA, les jeunes scolarisés ayant une reconnaissance d’un handicap rencontrent des problèmes d’assiduité scolaire importants : en particulier, 8 % de ceux qui sont scolarisés sont confrontés à un refus d’accueil à temps complet de la part de leur établissement scolaire (contre 1 % des jeunes scolarisés sans reconnaissance de handicap).

>>> Lire ici l'étude de la Drees 

>>> A lire aussi : Pourquoi l'Anmecs, la Cnape et le Gepso ont-elles préparé une proposition de loi ?

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