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Les 5 préconisations de Cause majeur ! pour mieux accompagner les jeunes protégés

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Lancé en mars 2019, le collectif Cause majeur ! rassemble près de trente associations nationales, collectifs et personnalités qualifiées (jeunes et professionnels) qui ont décidé de s’unir pour remettre au cœur des politiques publiques les jeunes majeurs sortant de la protection de l’enfance ou ayant été pris en charge par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). 

Crédit photo Adobe stock
Le collectif Cause majeur ! profite du contexte électoral pour promouvoir les actions nécessaires à l’insertion réelle des jeunes sortant des services de l’aide sociale à l’enfance. Cinq propositions sont retenues pour renforcer l’accompagnement des jeunes sous protection. 

Mettre la jeunesse protégée au cœur des priorités politiques et sociales. Tel est le cheval de bataille du collectif d’associations et de professionnels Cause majeur ! en marge des élections législatives anticipées organisées les 30 juin et 7 juillet prochains.

« En France, plus de 400 000 enfants et jeunes bénéficient d’une mesure de protection de l’enfance (administrative et judiciaire). A 18 ans, ces jeunes protégés doivent selon la loi bénéficier d’un accompagnement jeune majeur lorsqu’ils et elles ne bénéficient pas de ressources et d’un soutien familial suffisants et ce, jusqu’à leurs 21 ans », rappelle le collectif en préambule d’un communiqué publié le 24 juin. Un accompagnement jugé insuffisant pour garantir une réelle insertion dans la société.

> A lire aussi : Mineurs isolés : la Seine-Saint-Denis dépassée

Garantir une pleine insertion

Dans le prolongement de la promulgation de la loi de février 2022 relative à la protection des enfants, le collectif souhaite donc aller plus loin en formulant cinq propositions que les futurs députés pourraient reprendre à leur compte.

1. Un droit opposable à l’accompagnement pour les jeunes permettant de mettre définitivement fin aux sorties sèches en protection de l’enfance. « Aujourd'hui encore, dans la loi, c’est le président du conseil départemental qui décide de l’octroi sous conditions de l’accompagnement des jeunes protégés devenus majeurs », souligne le document.

2. L’accès aux mêmes droits pour tous les jeunes majeurs en situation de vulnérabilité, quel que soit le département où ils résident. Et ce, qu'ils soient accompagnés ou accueillis par l’aide sociale à l’enfance (ASE) durant la minorité, en conflit avec la loi mais dont la prise en charge au pénal n’est plus nécessaire, en situation de vulnérabilité qui se révèle post-majorité ou jeune majeur non accompagné.

3. Un véritable accompagnement global vers l’âge adulte, dans la continuité du projet personnalisé pour l’enfant, doit être assuré. Il serait co-construit avec le jeune, individualisé, évolutif et gradué, pour lui permettre d’entrer de façon sécurisée dans la vie d’adulte.

4. Un soutien pour les jeunes majeurs jusqu’à 25 ans. « L’âge moyen de départ du domicile familial en France recule constamment et atteint aujourd’hui les 25 ans, et même 27 ans s’agissant de l’accès à un emploi stable », détaille le collectif. Dans un souci d’équité, les candidats aux élections sont encouragés à se mobiliser pour rendre obligatoire l’accompagnement de chaque jeune jusqu’à 25 ans si nécessaire.

5. Un engagement financier réel et durable de l’Etat pour soutenir l’action des collectivités territoriales. Le but : lutter contre les disparités territoriales et prévenir les sorties sèches.

>> Le communiqué de Cause majeur

>> Les propositions détaillées du collectif

Protection de l'enfance

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