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La Dynamique pour les droits des enfants interpelle Emmanuel Macron

FRANCE-POLITICS-GOVERNMENT

Au conseil des ministres, le 3 janvier 2025 : si le portefeuille des Solidarités et des Familles a été attribué à Catherine Vautrin (à la droite d'Elisabeth Borne et d'Emmanuel Macron), aucun ministère n'est dédié de plein exercice à l'enfance. 

Crédit photo Christophe PETIT TESSON / POOL / AFP
Dans une lettre ouverte, le collectif réitère sa demande de création d’un ministère de l’Enfance, considérant ses missions « complémentaires » et « différentes » de celles du haut-commissariat annoncé par l’exécutif. 

Elle s’en était déjà émue le 23 décembre, lors de l’annonce du gouvernement de François Bayrou. La Dynamique pour les droits des enfants, réseau rassemblant 28 associations et collectifs, écrit cette fois directement au président de la République, Emmanuel Macron, pour contester l’absence de ministère de l’Enfance de plein exercice.

« Vous-même aviez, en 2022, au moment du débat de l’entre-deux tours, rappelé que la protection des enfants serait une des priorités majeures de votre second quinquennat si vous étiez réélu. Il reste 30 mois pour tenir cette promesse », alerte le collectif.

>>> A lire aussi : De la communication en attendant le haut-commissaire…

L’annonce, le 27 décembre par Emmanuel Macron, de la création d’un haut-commissariat à l’enfance n’a pas suffi à rassurer.

« Les missions d’un ministère de l’Enfance de plein exercice et d’un haut-commissariat nous semblent complémentaires mais bel et bien différentes », estime le collectif qui liste ses attentes.

>>> Sur le même sujet : Premières réactions du secteur à la nomination du nouveau Premier ministre

Pour lui, un ministère présenterait plusieurs avantages :

  • Aborder l’enfance de manière holistique ;
  • Piloter l’élaboration, la mise en œuvre et la visibilité d’une stratégie nationale ;
  • Se prononcer, en siégeant au conseil des ministres, à propos des impacts sur les enfants des autres champs des politiques publiques (immigration, justice, santé, éducation, solidarité internationale...) ;
  • Assurer la direction d'un département ministériel et notamment des administrations centrales relevant de son champ de compétence ;
  • Représenter le gouvernement dans les discussions avec le Parlement ;
  • Travailler en interministérialité et veiller à ce que soit reconduit le comité interministériel à l’enfance, impulsé en 2022, pour bâtir une feuille de route nationale sur le sujet.

>>> A lire aussi : La "boîte noire" des mesures de placement non exécutées

A quelques semaines de l’examen du projet de loi de finances 2025, La Dynamique pour les droits des enfants rappelle que l’enfance doit être au cœur des débats budgétaires. Avant de conclure, à l'adresse du Président : « À l’approche de la fin du quinquennat, il vous faut agir dès maintenant pour que les promesses deviennent réalité. »

>>> Lire la lettre ouverte à Emmanuel Macron dans son intégralité

 

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