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La commission d’enquête ASE relancée

Comité de vigilance des enfants placés

En amont des débats à l'Assemblée, le Comité de vigilance des enfants placés s'est réuni pour rappeler l'urgence d'agir en faveur de la protection de l'enfance. 

Crédit photo DR
Les 204 députés présents dans l’hémicycle ont voté à l’unanimité, mercredi 9 octobre, la création d’une nouvelle commission d’enquête sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance.

Ils se sont succédés pendant plus d’une heure à la tribune de l’Assemblée nationale : la rapporteure de la proposition de résolution Isabelle Santiago, l’ex-présidente de la commission Laure Miller, et une dizaine de députés engagés sur le sujet. Tour à tour, ils ont dressé le même sempiternel constat d’une protection de l’enfance à bout de souffle.

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« Trois chiffres, a résumé Isabelle Santiago en ouverture des débats : 400 000, 38 milliards et 20. 400 000, le nombre d’enfants en danger en France. 38 milliards, ce que coûte la prise en charge en santé des traumatismes subis dans l’enfance. Et 20 le nombre d’années d’espérance de vie en moins des jeunes de l’Aide sociale à l’enfance. »

Les 204 députés présents dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ont voté à l’unanimité la réinstallation de la commission d’enquête relative aux manquements des politiques publiques de protection de l’enfance. Elle avait été arrêtée – « brutalement » comme l’ont souligné des députés – lors de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin.

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« Nous avons maintenant six mois pour produire un électrochoc et mettre l’Etat et les collectivités face à leurs responsabilités, a réagi la députée socialiste du Val-de-Marne, Isabelle Santiago. L’Etat ne peut pas rester un parent défaillant impunément. »

En début d’après-midi, les membres du Comité de vigilance des enfants placés avait organisé une courte mobilisation devant le Palais Bourbon, affichant sur des pancartes huit des drames qui ont émaillé l’actualité ces dernières semaines. « On ne doit pas perdre du temps à refaire les constats, à acculturer les députés. Cette commission n’est pas une énième mission d’information, explique Anniela Lamnaouar, chargée des relations extérieures. Elle doit amener rapidement des actions sur les taux d’encadrement, sur l’accueil des mineurs non accompagnés, sur la détresse des départements… »

Le travail devrait reprendre avec l’audition notamment des anciens secrétaires d’Etat à l’Enfance, Adrien Taquet et Charlotte Caubel.

Protection de l'enfance

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