La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publie des données sur les personnels des services de protection maternelle et infantile (PMI).
Entre fin 2010 et fin 2022, les services de PMI ont perdu près de 400 emplois en équivalents temps plein (ETP). Ce qui représente une perte de 3,5 % de leurs effectifs.
Ces données, issues du volet protection maternelle et infantile (PMI) de l’enquête annuelle Aide sociale, sont mises à disposition, en intégralité, par la Drees.
Les professions de puéricultrices, de médecins, d’infirmières et de sages-femmes représentent près de 80 % des 10 600 ETP recensés fin 2022.
>>> A lire aussi : Protection de l'enfance : le nouveau rôle des PMI
Les évolutions, sur cette même période 2010-2022, demeurent très variées selon les catégories de professionnels.
- Les puéricultrices constituent à elles seules plus de 4 ETP sur 10. Leur proportion s’est régulièrement accrue entre 2010 et 2022 (+ 6 %). Ce qui représente 510 ETP en plus.
- Les médecins, deuxième profession la plus représentée, forment 13 % des ETP des services de PMI contre 21 % fin 2010. Ils ont vu leurs effectifs divisés par 1,6 % depuis 2010, soit 850 ETP de moins. Ce qui représente une baisse annuelle moyenne de 3,9 %.
>>> Sur le même sujet : Crèches : ce que préconise le rapport Dabin pour simplifier les signalements
- Les effectifs des sages-femmes ont connu, sur la même période, une hausse annuelle moyenne de 1,4 %, pour compter fin 2022 1 160 ETP (+ 175).
- Les auxiliaires de puériculture, malgré des effectifs plus fluctuants sur la même période, représentent une part stable des effectifs des services de PMI (9 %) et comptent, fin 2022, 925 ETP.
- Enfin, psychologues, conseillères conjugales et familiales ainsi qu’éducatrices de jeunes enfants représentent moins de 500 ETP dans chaque profession. Ceux des psychologues ont baissé de 1,8 % en moyenne par an (-100 ETP). Ceux des éducatrices de jeunes enfants ont progressé en moyenne de 1,4 % sur cette même période (+ 50 ETP).
