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Des artistes s'unissent pour parler des violences sexuelles faites aux enfants

Des chansons pour parler des violences sexuelles faites aux enfants

Les interprètes ont tenté de mettre des mots sur ces drames au travers des chansons, mais également des textes qu'ils accompagnent.

Crédit photo AungMyo - stock.adobe.com
Environ 160 000 enfants sont victimes chaque année de violences sexuelles. Pour mettre des mots sur ces souffrances, un livre-disque initié par le collectif Mon p’tit loup est disponible depuis le 25 octobre 2024. Une initiative qui peut également aider les travailleurs sociaux à ouvrir le dialogue avec les victimes et les soutenir au mieux.

C'est un livre-disque, baptisé en clin d'oeil à la célèbre chanson de Pierre Perret en soutien à une jeune fille violée. Un p'tit loup souriant, une fleur à la main qui trône sur la pochette, autour duquel Catherine Ringer, Albin de la Simone, les Ogres de Barback et bien d'autres artistes de la chanson française ont prété leur voix pour aider à briser le silence des jeunes victimes d'abus sexuels.

Libérer la parole des victimes. A travers Mon p’tit loup, Nicolas Puluhen et son collectif éponyme abordent l’indispensable lutte contre les violences sexuelles subies par les enfants. Avec une préface signée Edouard Durand, juge des enfants, spécialiste des questions de la protection de l’enfance et ancien co-président de la Ciivise, l’œuvre offre à l’ensemble des victimes un espace dans lequel il est possible « de mettre des mots sur leurs souffrances et d'entamer un chemin vers la résilience », peut-on lire sur le site de l’association.

A leur manière, les  artistes se sont aussi impliqués dans ce projet au-delà des chansons, en accompagnant chaque morceau d'un texte écrit de leur main.  

 

>>> A lire aussi « 160 000 enfants », le plaidoyer du juge Edouard Durand

Un outil indispensable pour les travailleurs sociaux. De même, cela peut se révéler être un outil efficace pour les personnes accompagnant les victimes, afin d’ouvrir un dialogue et de libérer leur parole sur les violences qu’ils ont subies.

Un beau projet, soutenu par les associations Haki za Wanatsa et Mouv'Enfants. L’ensemble des bénéfices sera reversé à l’association Mon p’tit loup, qui œuvre pour la protection de l’enfance grâce à des initiatives artistiques.

Protection de l'enfance

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