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ASE : les 4 mesures de Cause majeur ! pour rendre le pécule effectif

CAF, Caisse d'allocations familiales

Depuis la loi du 14 mars 2016, l'allocation de rentrée scolaire qu'aurait dû percevoir la famille d'un enfant placé est versée chaque année sur un compte ouvert au nom des organismes de prestations familiales à la Caisse des dépôts.

Crédit photo CURIOS - stock.adobe.com
Le collectif, qui rassemble près de trente associations et personnalités qualifiées, formule des propositions pour améliorer l’octroi du pécule. Plus de la moitié des jeunes accueillis par l’aide sociale à l’enfance (ASE) ne font pas valoir leur droit à leur majorité.

Le pécule, c'est cette somme constituée de l’ensemble des allocations de rentrée scolaire (ARS) qu’aurait dû percevoir la famille d'un enfant accueilli par la protection de l'enfance. Depuis la loi du 14 mars 2016, elle est consignée, année après année, sur un compte ouvert à la Caisse des dépôts jusqu’à son attribution à la majorité du jeune. 

>>> A lire aussi : Allocation de rentrée : « Tous les jeunes qui ont été confiés à l’ASE ne sont pas concernés »

Sauf qu'en raison d’un manque d’informations et des démarches administratives qu’implique la demande, de nombreux jeunes majeurs ne font pas valoir leurs droits. Fin 2022, seuls 42 % des jeunes concernés avaient perçu leur pécule, selon un chiffre communiqué l’an dernier par la Caisse des dépôts.

>>> A lire aussi : Charlotte Caubel en mission pour déminer la polémique sur le pécule

Pour simplifier son accès, le collectif Cause majeur ! formule quatre propositions :

  • mettre en place un versement automatique directement sur le compte bancaire du jeune, à sa majorité ;
  • s’assurer que chaque jeune l’ait perçu ;
  • communiquer davantage sur ce dispositif et sensibiliser les professionnels à l’existence et aux modalités d’obtention de ce pécule à la majorité ;
  • mobiliser davantage la Banque des territoires (en lien avec la Caisse des dépôts dont elle dépend) pour améliorer la transmission d’informations avec chaque département. Connaître la liste des jeunes sortants de protection de l’enfance faciliterait le décaissement à la majorité.

Cette aide financière, qui n’est pas suffisante à elle seule, estime le collectif, « doit être complétée par un accompagnement socio-éducatif jusqu’à l’inclusion pleine et entière de chaque jeune dans la société ».

Sur le même sujet : Charlotte Caubel : « le montant de 1 500 € n’est que la première pierre d’un dialogue à venir »

Protection de l'enfance

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