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Alzheimer : un nouvel outil pour mesurer la qualité de vie des résidents en Ehpad

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EHPAD

Crédit photo BURGER / Phanie / Phanie via AFP
Ehpad - Christophe Cousi, psychogérontologue et doctorant au Centre d’études et de recherches en psychopathologie et psychologie de la santé (Cerpps), a adapté une échelle britannique évaluant la qualité de vie des résidents en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), atteints de la maladie d’Alzheimer et de troubles apparentés.

Alors qu’il n'existait aucun outil francophone permettant de mesurer la qualité de vie des résidents Alzheimer et troubles apparentés en Ehpad (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes), le psychogérontologue Christophe Cousi a décidé de transposer en français l’échelle britannique QoL-AD NH (pour Quality of Life in Alzheimer's Disease in Nursing Homes ou, en français, qualité de vie dans la maladie d’Alzheimer en Ehpad).

Son étude a porté sur sept établissements et  174 résidents âgés en moyenne de 86,6 ans répartis en trois groupes : démence légère, modérée et sans trouble cognitif. Les résultats, publiés dans la revue Health Quality of Life Outcomes, valident la démarche.

15 questions

« Cette échelle s'utilise lors d'un entretien avec la personne Alzheimer à qui l'on pose quinze questions sur sa qualité de vie actuelle, explique Christophe Cousi. Celle-ci est alors mesurée par un score global de 15 à 60, calculé en fonction des réponses données par les résidents. Plus il est élevé, plus les résidents estiment avoir une bonne qualité de vie. »

Les questions se divisent en trois grandes thématiques : la santé perçue (physique, forme, etc.),  l'autonomie fonctionnelle (liberté de choix, capacité à se divertir, à s'occuper au quotidien, etc.), les relations intra et interpersonnelles (relations avec la famille, avec les soignants, humeur, moral, etc.).

« Améliorer la qualité de vie des résidents »

« Une fois le score calculé, l'objectif est de stabiliser le résident, voire d’améliorer sa qualité de vie au fil des mois », assure celui qui est aussi doctorant au Centre d’études et de recherches en psychopathologie et psychologie de la santé (Cerpps) à Toulouse. Pour cela, il est nécessaire que les professionnels se saisissent de l’outil, au cours de trois étapes clefs. D'abord en prévention, avant que les troubles apparaissent pour connaître la qualité de vie initiale.

Ensuite, pendant la maladie « afin que l’équipe soignante analyse les changements intervenus en cas d’administration d'un traitement médicamenteux, d'une modification de posologie ou bien lors d'activités, d’interventions et de thérapies non médicamenteuses », souligne le psychogérontologue. Enfin, l'échelle peut être utilisée lors de l'élaboration du projet de vie du résident.

Accessible gratuitement (sous copyright de l'auteure originale Rebecca Logsdon), les Ehpad doivent demander l'autorisation d'accès à cet outil auprès de Mapi Research Trust, à Lyon.

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