A la suite des "observations et recommandations" adressées à la France en juin dernier par le Comité des droits de l'enfant des Nations unies, chargé de veiller à l'application de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE), une trentaine d'organisations et de collectifs viennent de demander au président de la République "quelles suites l'Etat entend donner à [ces] observations et recommandations (...), à commencer par leur publication officielle par le gouvernement".
Le tollé soulevé en septembre par la présentation du projet de loi relatif au défenseur des droits amène en particulier les ONG signataires de cette lettre ouverte à attirer l'attention du gouvernement "sur le renforcement des missions et moyens du défenseur des enfants - ainsi que des autres autorités administratives indépendantes contribuant au respect des droits des enfants".
Les organisations sollicitent ainsi la "haute autorité" du chef de l'Etat pour "donner une impulsion décisive aux pouvoirs publics afin que la parole de notre pays soit tenue et que le sort des enfants de France soit amélioré".
Cette impulsion pouvant se traduire, selon leur voeu, par la mise en place d'un "groupe de travail interministériel avec les associations et institutions concernées qui serait chargé d'examiner les conditions de mise en oeuvre des observations du comité des droits de l'enfant d'ici au prochain examen périodique de la France dans cinq ans".
A.S.
Protection de l'enfance
Plusieurs associations en appellent au chef de l'Etat sur la défense des droits des enfants
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