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La cause des enfants devant le Conseil des Droits de l’Homme

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La Fondation Apprentis d'Auteuil Internationale souhaite améliorer l'accès à l'école des mineurs non accompagnés. 

Crédit photo Roman Bodnarchuk - stock.adobe.com
Le 4 avril 2023, la fondation Apprentis d'Auteuil doit présenter ses recommandations pour un meilleur respect des droits des enfants sur le sol français. Dans sa ligne de mire : la reproduction des inégalités et les violences faites aux jeunes.

Faire en sorte que la France respecte mieux les droits des enfants les plus fragiles, c’est la mission que s’est fixée la Fondation Apprentis d’Auteuil International (FAAI) auprès de l’ONU. Le 4 avril prochain, aux côtés de plusieurs autres ONG, cette structure chargée de soutenir le développement à l’international des Apprentis d’Auteuil se fera le porte-drapeau de la défense les enfants sur la scène internationale, dans le cadre de l’Examen Périodique Universel de la France par le Conseil des Droits de l’Homme.

Au sein de ce dispositif créé en 2006, les membres de l’ONU peuvent livrer leurs observations sur la situation en matière de droits de l’homme d’un de leurs pairs. Cette année, c’est au tour de la France de passer sous les radars de l’organisme intergouvernemental. L’occasion pour la FFAI de livrer ses préconisations, dans l’espoir qu’elles soient reprises par les Etats le 1er mai, lors de l’examen de la France.

Accès à l'éducation pour tous

Première recommandation : lutter contre la reproduction des inégalités en se concentrant sur trois moments clés de la vie des enfants : la petite enfance, l’entrée dans la scolarisation et l’orientation. Développement des crèches à vocation d’insertion professionnelle pour aider les familles en grande détresse à obtenir des modes de garde ou augmentation de l’accès à l’éducation des jeunes défavorisés et des mineurs non accompagnés sont quelques-uns des leviers conseillés dans un même objectif : donner les mêmes ressources à tous pour avoir accès à l’éducation.

Des observatoires locaux contre les violences

Deuxième axe phare : garantir la sécurité des enfants, en premier lieu dans les structures qui les reçoivent. Selon le baromètre de l’éducation des Apprentis d’Auteuil de 2022, huit jeunes sur dix disent avoir subi des violences à l’école. Pour ce faire, deux idées : la mise en place d’Observatoires locaux des incidents dans les lieux d’accueil des mineurs, afin de « désamorcer les violences dès leur apparition », et la formation des professionnels à la détection et au signalement des faits d’agression.

Pour sa deuxième intervention devant le Conseil des Droits de l’Homme, la FAAI mise sur le succès d’un procédé qui a déjà fait ses preuves. En 2018, son premier playdoyer avait incité la France à s’engager à améliorer l’accès à l’école pour tous et à réduire l’impact de l’origine sociale des enfants sur leurs résultats scolaires. Même si, comme le déplore la fondation, la mise en oeuvre concrète de ce qui reste encore un vœu pieux « tarde à se manifester », notamment pour les enfants de l’Aide sociale à l’enfance.

 

 

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