Alors qu’un important cluster est déclaré à la maison d’arrêt de Tours (Indre-et-Loire), le Contrôleur général des lieux de privation de liberté réitère ses recommandations aux autorités publiques d’engager un nouvel allègement de la surpopulation carcérale.
En effet, 65 détenus et quatre membres du personnel y ont été testés positifs à la Covid-19.
« Au prix de très rudes restrictions pour les détenus, les prisons ont jusqu’alors été globalement épargnées par le Covid. Mais la situation à Tours, établissement occupé à 150 % au 1er février (218 détenus pour 145 places), démontre que si le virus entre dans les établissements, il y a peu de moyens de l’arrêter. D’autant plus dans un lieu surpeuplé », indique l’autorité administrative indépendante dans un communiqué publié le 10 mars.
Le CGLPL rappelle également l’importance de mettre en place un plan de vaccination spécifique aux établissements pénitentiaires.
En janvier dernier, Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, avait déjà saisi le ministre de la Justice et celui des Solidarités et de la Santé pour qu’ils agissent sur ces questions-là. Le ministère de la Justice avait indiqué calquer les modalités de vaccination sur celles du reste de la population et se voulait rassurant quant à la propagation de la maladie en détention grâce aux gestes-barrières respectés…
#COVID19 Le CGLPL a été informé de la présence d’un important cluster de Covid-19 à la maison d’arrêt de Tours où 65 détenus et 4 membres du personnel ont été testés positifs.https://t.co/l0qAiek3Su
— CGLPL (@CGLPL) March 10, 2021