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Alcool : les préconisations de la HAS pour mieux accompagner les usagers

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L’alcool est la première cause d’hospitalisation et la seconde cause de mortalité évitable après le tabac, rappelle la HAS.

Crédit photo Charly TRIBALLEAU / AFP
La Haute Autorité de santé (HAS) a mis en ligne, jeudi 26 octobre, une série de recommandations pour « repérer » les usages à risques de consommation d’alcool et pour « agir en premier recours ».

La consommation d’alcool concerne 87 % des personnes âgées de 18 à 75 ans et 77 % des jeunes de 17 ans, près de la moitié d’entre eux pratiquant l’alcoolisation ponctuelle importante ou binge drinking, selon des données de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives. « Ce qui en fait la substance psychoactive la plus consommée en France », indique la Haute Autorité de santé (HAS), qui regrette que ce sujet soit encore « tabou ».

C'est pourquoi celle-ci a publié, jeudi 26 octobre, une liste de bonnes pratiques à destination de « tous les acteurs de premiers recours » : travailleurs sociaux et médico-sociaux mais aussi diététiciens, infirmiers, médecins généralistes, professionnels des milieux scolaires et universitaires, psychiatres ou encore psychologues.

Objectif : « Permettre à chaque personne de bénéficier d’une information juste et claire sur le sujet, d’un repérage de la consommation d’alcool et de tous les accompagnements possibles afin de diminuer ses risques compte tenu de ses besoins et priorités », indique la HAS qui mise sur plusieurs messages dont trois concernent l'accompagnement.

  • L'aide s’initie en ouvrant le dialogue sur le sujet : sans juger ni culpabiliser, sans dramatiser ni banaliser ; en respectant la temporalité de chacun et en laissant toujours la porte ouverte aux échanges en fonction des besoins et des priorités de la personne qui peuvent être de nature psychologique ou sociale.
  • La prise en charge se coconstruit avec chaque personne, dès le premier recours, à partir des données du repérage en respectant son autonomie décisionnelle quant à ses objectifs propres et son savoir expérientiel, afin de lui permettre d’agir, entre autres, sur ses motivations, ses difficultés, sa fréquence et sa quantité de consommation, ses besoins et ses priorités, et ses compétences psycho-sociales.
  • L’acteur de premier recours n’est pas isolé. Au contraire, il s’inscrit dans un réseau partenarial au sein duquel chaque acteur, à partir de ses compétences spécifiques, contribue à la santé au travers d’une approche médico-psycho-sociale décloisonnée.

 

>>> Lire la fiche de synthèse de la HAS

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