« Les recherches comme les études cliniques menées en France montrent que les enfants protégés ont des besoins en santé plus importants qu’en population générale », souligne l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) dans son rapport rendu public le 22 juillet.
Travailler la résilience
Le document pointe l’importance de préserver le capital santé des enfants sous mesure de protection, d'autant que ce capital subit l'impact généré par leur histoire personnelle comme par le parcours institutionnel. L’accès à une information complète en matière de santé est donc fortement recommandé : alimentation, sommeil, droit aux loisirs,… La sensibilisation à l’importance d’une bonne santé mentale est tout aussi fondamentale.
Renforcer les partenariats
Pour répondre à ces besoins, les auteurs du document rappellent la nécessité des partenariats locaux. Or, dans la majorité des départements, leur mise en place reste sporadique car ils interviennent principalement pour la gestion de situations de crise.
« En 2021, les trois quarts des départements répondant à notre enquête (soit 44 sur 58) ont souligné l’existence d’un partenariat entre les services départementaux de l’aide sociale à l’enfance et le secteur de la pédopsychiatrie », précise l’ONPE.
En 2020, 308 000 mineurs ont été suivis en protection de l’enfance et 102 678 ont fait l’objet de la saisine d’un juge des enfants.
Retrouvez le contenu du rapport ici !
Le 16e rapport au gouvernement et au Parlement de l'ONPE a été remis à Mme @CharlotteCaubel
— ONPE (@onpe_giped) July 22, 2022
Consacré à la santé des enfants protégés, il attire l’attention des pouvoirs publics sur les besoins fondamentaux spécifiques de ces enfants.
Pour le lire https://t.co/0cNuB9hUG0 pic.twitter.com/lufKj4dyNZ