À une classification du handicap par pathologie s’est substituée dans les années 2000 une approche plus globale, prenant en compte le contexte dans lequel l’individu évolue.
Si la définition de la loi française de 2005 n’est pas exactement celle de la classification de l’Organisation Mondiale de la Santé datant de 2001 (voir encadrés), elle s’en inspire cependant en lui empruntant trois dimensions essentielles :
▸ Celle des fonctions physiques ou mentales et structures anatomiques, lesquelles se situent au plus près des organes ;
▸ Celle des activités, dont la limitation désigne les difficultés de réalisation des actes concrets, plus ou moins complexes ;
▸ Celle de la participation sociale, dont les restrictions entravent l’implication d’une personne dans la société.
Cette conception dynamique du handicap, plus proche de la réalité dans sa diversité, a cependant l’inconvénient de compliquer l’estimation du nombre de personnes concernées. En effet, il faut prendre en compte la multiplicité des altérations possibles mais aussi leur variation en fonction du milieu (personnel, professionnel, urbain, etc.) dans lequel évolue la personne.