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DES ANIMAUX SUR LES LIEUX DE SOINS

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Alors que certains lieux ont longtemps été interdits aux animaux, pour des raisons d’hygiène et de sécurité, tel n’est plus le cas aujourd’hui. Sans être devenue banale, la présence animale dans les établissements des secteurs social et médico-social se généralise rapidement. Les maisons de retraite spectaculairement, les hôpitaux de plus en plus souvent, voient cohabiter leurs pensionnaires avec des chiens ou des chevaux, intégrés aux pratiques quotidiennes des professionnels des secteurs concernés. Des mini-fermes se créent au cœur des structures, des centres équestres s’ouvrent à des publics nouveaux : grâce aux animaux, le handicap se « normalise ».
LE HANDICAP SELON L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS)
La définition selon l’OMS comprend 3 dimensions qui révèlent autant de composantes du handicap.
▸ La déficience : « Dans le domaine de la santé, la déficience correspond à toute perte de substance ou altération d’une fonction ou d’une structure psychologique, physiologique ou anatomique. »
▸ L’incapacité : « Dans le domaine de la santé, une incapacité correspond à toute réduction (résultant d’une déficience) partielle ou totale de la capacité d’accomplir une activité d’une façon normale ou dans les limites considérées comme normales, pour un être humain. »
▸ Le désavantage : « Dans le domaine de la santé, le désavantage social d’un individu est le préjudice qui résulte de sa déficience ou de son incapacité et qui limite ou interdit l’accomplissement d’un rôle considéré comme normal, compte tenu de l’âge, du sexe et des facteurs socio-culturels ».
LA PROFESSION VÉTÉRINAIRE DOIT DAVANTAGE S’IMPLIQUER DANS LES ACTIVITÉS DE MÉDIATION ANIMALE
Le Dr Claire Peyroutet-Philippe est vétérinaire. Elle a commencé à s’intéresser à la médiation animale à l’occasion de sa thèse, soutenue en 2014. Elle a étudié l’apport des activités assistées par l’animal (AAA) dans la prise en charge des enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) en structures médicosociales.
« En tant que vétérinaire, ce qui m’a frappée était la faible présence de la profession vétérinaire sur le terrain. Certains s’investissent mais ils sont trop peu nombreux. Pourtant, les vétérinaires, notamment ceux spécialisés dans le comportement, pourraient être des interlocuteurs privilégiés pour accompagner les structures médico-sociales dans le développement d’activités de médiation animale. Autre motif très important à l’investissement des vétérinaires, c’est la garantie du bien-être animal. Si la priorité est bien sûr le bien-être des enfants, assuré par les professionnels du secteur médico-social, le bien-être de l’animal doit aussi faire l’objet de toutes les attentions. Forte de ce constat, j’ai à cœur de travailler à une plus forte implication de la profession vétérinaire dans le secteur de la médiation animale, dont l’avenir est prometteur. Il me semblerait positif que les spécialistes de l’animal qu’ils sont s’allient avec les spécialistes des troubles du spectre autistique (TSA) pour optimiser les bénéfices des activités de médiation animale dans un souci conjoint de respect du bien-être de l’enfant et de l’animal. Un signal prometteur : de plus en plus d’étudiants de médecine vétérinaire s’emparent du sujet de la médiation animale pour leur thèse de doctorat. »

SECTION 2 - LA MÉDIATION ANIMALE POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES

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