« Un chien, c’est une source de nuisances sonores et ça détruit tout ! »
Collé jour et nuit à son maître lorsqu’il est dans la rue, le chien peut effectivement se mettre à hurler en cas d’absence prolongée (rendez-vous administratif, hospitalisation, etc). D’où la nécessité d’engager un travail comportemental afin d’apprendre au binôme à anticiper et à combattre l’angoisse de séparation. « Il est une question qui laisse les travailleurs sociaux totalement démunis : après des années de vie à la rue, comment vont-ils réagir quand ils se retrouveront pour la première fois entre quatre murs ? », dit Théo Noguer. D’où l’intérêt de « défusionner » leur lien. Le maître doit devenir autonome vis à vis de son chien, tout comme ce dernier doit être capable de rester seul, sans aboyer ni se défouler sur le mobilier.