Ces nouvelles parentalités sont la manifestation des évolutions sociologiques et sociétales et sont prises en compte dans une certaine mesure et à des degrés différents. Il est question de :
- « coparentalité » : ce terme résulte de l’évolution du schéma familial juridique, avec le passage de la « puissance paternelle » à la coparentalité ;
- « monoparentalité » : le fait pour une famille de ne compter qu’un seul parent. La situation d’un parent isolé fait l’objet d’actions d’accompagnement intégrées dans plusieurs directions : prévention de situations de précarité, dispositions d’aides (Drees, « Opinion des familles monoparentales sur les politiques sociales : un sentiment de vulnérabilité et une attente forte de soutien à la parentalité », avr. 2021, où elle met en avant la demande d’aides dans les relations avec l’école et la gestion de l’autorité) ;
- « beau parentalité » : à ce jour, elle n’est pas identifiée dans des textes juridiques ; une proposition a été faite en ce sens en 2014. Dans un texte relatif « à l’autorité parentale et à l’intérêt de l’enfant », la création d’un « mandat d’éducation quotidienne » a été proposée (Proposition de loi relative à l’autorité parentale et à l’intérêt de l’enfant n° 371, adopté par Assemblée nationale le 27 juin 2014, créant un nouvel article 373-2-1-1 nouveau du code civil). Le mandat pouvait être révoqué à tout moment par le mandant. Il prenait fin de plein droit en cas de rupture de la vie commune, de décès du mandant ou du mandataire ou de renonciation de ce dernier à son mandat. Cette proposition n’a pas abouti ;
- homoparentalité : des droits sont affirmés progressivement ;
- handiparentalité : elle se heurte en partie à des questions liées à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap (voir « Numéro juridique ASH, L’aidance », avr. 2021).