En lien avec d’autres stratégies, notamment la stratégie nationale de prévention et d’action contre la pauvreté lancée en 2018, ou bien encore la stratégie de prévention et de protection de l’enfance 2020-2022), la stratégie nationale de soutien à la parentalité affiche des objectifs de garanties des droits (notamment des enfants) et des enjeux d’égalité des chances. Il est mentionné dans les enjeux transversaux : la parentalité et l’égalité entre les femmes et des hommes. Ce qui suppose aussi d’agir en amont sur l’éducation pour :
- contrer les stéréotypes de genre. Les stéréotypes de genre portent :
- sur le niveau d’investissement de chaque parent dans l’éducation des enfants,
- sur la nature de cet investissement parental (imposition des limites par le père, verbalisation des affects par la mère, activités domestiques avec la mère, jeux sportifs avec le père...),
- sur les comportements attendus de la part des enfants selon qu’ils/elles soient filles ou garçons ;
- conduire des actions de soutien à la parentalité qui intègrent le fait que les deux parents ont un rôle à jouer, et encouragent, dès le plus jeune âge de l’enfant, la participation des pères en vue de renforcer l’attachement réciproque et de favoriser leur implication durable dans l’éducation de l’enfant ;
- prendre en compte des enjeux des violences intrafamiliales (notamment le développement de la formation des accompagnants).
Pour agir contre les stéréotypes de sexe, d’identité, de genre et d’orientation sexuelle, un rapport du Défenseur des droits souligne en 2017 l’importance de mettre en œuvre des actions d’éducation à la sexualité (à ce jour très peu mises en œuvre) et ainsi développer une approche globale et respectueuse des sexualités et des relations sexuelles (Défenseur des droits, Rapport « Droits de l’enfant en 2017 : au miroir de la Convention internationale des droits de l’enfant »).