Dans le domaine de la petite enfance et de la jeunesse, les CAF ont un rôle phare et sont bien identifiées par le public comme étant l’interlocuteur versant les prestations (voir Chapitre 4).
Les organismes ont également pour mission de développer l’action sanitaire et sociale sur le territoire. Selon l’article L. 263-1 du code de l’action sociale et des familles, les CAF exercent une action sanitaire et sociale dans le cadre d’un programme fixé par arrêté ministériel (Arr. 3 oct. 2001, NOR : MESA0123530A). La CNAF gère un fonds d’action sanitaire et sociale (CASF, art. L. 223-1). A ce titre, les CAF interviennent de longue date (voir « Numéro juridique et social ASH – Les prestations familiales, L’action sociale des caisses d’allocations familiales », 2014).
Le soutien à la parentalité s’est imposé comme l’une des priorités de la politique familiale. L’augmentation des séparations et le nombre croissant de familles monoparentales ont en effet conduit les CAF à agir pour prévenir la rupture des liens affectifs ainsi que les difficultés financières. Il est à observer que les CAF ont notamment constaté, à l’occasion de la mise en place du partage des allocations familiales, une augmentation des besoins de médiation familiale (voir Circ. CNAF n° 2010-001, 20 janv. 2010).
Les actions conduites par la CNAF et déclinées par les CAF se situent à des moments spécifiques de la vie de la famille : naissance, changements de rythme de vie (ex. : passage en milieu scolaire), disparition d’un parent, rupture conjugale (voir Chapitre 3).