Dans le domaine de l’éducation, les accompagnements se font à plusieurs niveaux, avec des politiques publiques et des priorités qui s’entremêlent, et des acteurs qui s’entrecroisent, sans que l’objectif de lutte contre la pauvreté soit nécessairement bien mis en avant.
Ainsi, pour les jeunes, des dispositifs s’empilent, notamment en direction des « décrocheurs » scolaires : « Chaque fois qu’un problème émerge, on prend des petites mesures ad hoc qui viennent s’ajouter au millefeuille de réponses déjà existantes, faisant par là même décroître leur efficience globale » (T.Chevalier, ASH 10 févr. 2021). Il est difficile de trouver une cohérence. La focalisation sur l’accès à l’emploi peut occulter d’autres aspects.
De manière générale, les dispositions oscillent, que ce soit pour les enfants, les ados ou pour les familles confrontées à des difficultés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives, entre volonté d’accompagnement et menaces de sanction. Des tensions qui, à ce jour, se reflètent dans :
- le soutien à la parentalité ;
- le décrochage scolaire.