Certaines aides sont conditionnées. L’ambivalence de l’accompagnement est soulignée tant par le Comité d’évaluation de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté dans son rapport pour 2021 précité (p. 109) que par le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale : est adjointe à la notion d’« aide » celle de « contrôle des droits et devoirs », ce qui pousse à questionner la manière dont l’accompagnement est mis en œuvre et vécu, de façon parfois violente, par les bénéficiaires.
Une réflexion est à mener sur la formation des accompagnants et sur le fait de veiller à ce que le contenu de l’accompagnement tienne compte de l’ensemble du contexte (entreprises, marché du travail local...) afin de ne pas donner l’impression que les difficultés à s’insérer sur le marché du travail sont nécessairement à chercher du côté des dispositions psychologiques des personnes accompagnées.