La communication entre tous les aidants participe à la prévention de risques de conflits. Des cas de figure peuvent se présenter nécessitant une plus grande attention pour dénouer les tensions et désaccords. Ils couvrent des situations où des décisions importantes doivent être prises et où un désaccord existe :
- entre professionnels et aidé ;
- entre professionnels et aidants.
Des dilemmes et questions éthiques peuvent se poser, notamment en cas de refus de soins ou sur les libertés d’aller et venir, sur les risques pris par la personne aidée. Ces situations trouvent écho dans les situations actuelles (isolement, restrictions imposées dans les Ehpad). Dans tous les cas, le consentement de la personne prévaut, dès lors qu’elle est en état de l’exprimer. L’équilibre est à rechercher entre le choix des personnes, la sécurité et leur liberté. Et en tout état de cause, l’accompagnement est bientraitant (voir supra, Chapitre 1). La question posée est reliée à la place que peuvent trouver les aidants dans l’alliance thérapeutique définie comme un engagement mutuel entre le patient et le thérapeute, dans le but d’accomplir les objectifs fixés.
Lire « Refus de soins », par Lisiane Fricotté, Numéro juridique ASH, janv. 2021.