Le proche aidant qui assure une présence ou une aide indispensable au soutien à domicile d’un bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie et qui ne peut être remplacé peut ouvrir droit, dans le cadre de l’allocation personnalisée d’autonomie, à des dispositifs répondant à des besoins de répit. Ces dispositifs, qui doivent être adaptés à la personne aidée, sont définis dans le plan d’aide, en fonction du besoin de répit évalué par l’équipe médico-sociale lors de la demande d’allocation, ou dans le cadre d’une demande de révision, dans la limite d’un plafond. À ce titre, le conseil départemental peut accorder une majoration du plan d’aide : 509,76 euros par an, lorsque l’aidant a besoin d’une solution de répit ; 1 012,76 euros par an en cas d’hospitalisation du proche aidant (CASF, art. D. 232-9-1 et s.).
Le droit est apprécié sur la base de référentiels par l’équipe médico-sociale du département à l’occasion de l’instruction du plan d’aide ou de sa révision (Arr. 5 déc. 2016, JO 11 déc.).
Ce référentiel permet de recueillir des informations sur le lieu de vie, le ressenti de l’aidant, sa vie professionnelle, la santé de l’aidant (ressentie et objective), le ressenti de l’aidant (pérennité de la situation d’aide, sentiment d’isolement, articulation avec l’entourage, professionnel ou non) et il mentionne également le refus d’aide par la personne évaluée. Garder trace des raisons du refus est important pour pouvoir, dans l’avenir, avoir une vision complète des échanges avec la personne.