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Introduction

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Bien avant la crise sanitaire, le manque de reconnaissance des métiers d’accompagnement s’exprimait déjà. Plusieurs facteurs l’expliquent. Parmi eux, les représentations sociétales et la place des femmes dans ces métiers ne sont pas étrangères à cette dévalorisation et ont été maintes fois soulignées. Ils se conjuguent avec d’autres éléments politiques.
Note : Communiqué du réseau Uniopss-Uriopss sur la mobilisation pour la reconnaissance des acteurs du soin et de l’accompagnement, déc. 2020, sur les « oubliés du Ségur »).
La crise sanitaire est de ce point de vue révélatrice. La mise en avant de métiers qui ne sont pas aisément quantifiables en termes de production économique a été « applaudie ». C’est aussi vrai pour les aidants non-professionnels.
Pour l’instant, les changements en profondeur attendent et nécessiteront des bouleversements majeurs sur le terrain (sur l’invisibilité des travailleurs sociaux, ASH 8 janv. 2021, qui leur a donné la parole). Cela concerne de nombreux secteurs (médico-social, sanitaire, éducatif...).
Note : HCTS, « Le travail social au défide la crise sanitaire », 25 févr. 2021, un rapport dans lequel il explore les enseignements de la crise sanitaire, notamment sur la reconnaissance des savoir-faire, sur la situation des aidants.
ACCOMPAGNANTS D’ÉLÈVES EN SITUATION DE HANDICAP : QUELLE ÉVOLUTION ?
S’exprimant sur les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), 16 ans après la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, la chercheuse Fabienne Serina-Karisky a pointé les raisons pour lesquelles les professions d’accompagnant seraient exclues des réflexions et des préoccupations : « Nous sommes tellement obnubilés par les disciplines scolaires et la qualité de l’enseignement qu’on en occulte toute la partie éducative, explique-t-elle. L’Éducation nationale s’intéresse plutôt à former des professionnels de l’enseignement que des professionnels de l’éducation, comme les AESH » (Le Monde, 11 févr. 2021). Les attentes restent fortes sur l’amélioration des statuts, la formation et la rémunération (Rép. min. à QE n° 32179, JOAN Q. 1er déc. 2020, p. 8730 ; voir aussi supra, Chapitre 1). Sur les nouvelles missions confiées à des AESH « référents », voir supra, Chapitre 2.

SECTION 1 - PROFESSIONNALISATION DES MÉTIERS

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