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TYPES D’ACCUEIL

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Une des missions des établissements est d’organiser pour l’entourage des périodes de répit ou de relayer, en cas de besoin, les aidants non-professionnels (CASF, art. D. 312-8 ; Anesm, « Recommandations de bonnes pratiques, ESSM, Personnes handicapées. Personnes âgées. Soutien aux aidants non-professionnels », précité, p. 10 et 26). Pour l’accueil temporaire, l’association des aidants à l’accompagnement de la personne aidée comprend a minima l’organisation de périodes de répit pour les aidants (CASF, art. D. 312-8). Les Ehpad, les maisons d’accueil spécialisées (Mas) et les foyers d’accueil médicalisés (Fam) peuvent développer des modalités d’accompagnement temporaire (voir aussi Anesm, « Recommandations de bonnes pratiques, Programme “Qualité de vie en Mas/Fam”, Volet I, Expression, communication, participation et exercice de la citoyenneté », 2014).
Des foyers de vie peuvent aussi être une solution pour l’accueil de personnes adultes dont le handicap ne permet pas ou plus d’exercer une activité professionnelle. Ces personnes doivent bénéficier d’une autonomie suffisante pour se livrer à des occupations quotidiennes.


A. Illustration à titre indicatif : la possibilité de préserver une vie familiale, autonome

Source : Anesm, « Recommandations de bonnes pratiques, ESSM, Personnes handicapées. Personnes âgées. Soutien aux aidants non-professionnels », précité.
Après le décès de sa femme, un conjoint éprouve des difficultés pour accompagner quotidiennement leur fils, trisomique, âgé de 60 ans : la préparation des repas et l’aide à la toilette deviennent une « charge » de plus en plus difficile à assumer.
Une solution est recherchée en lien avec le centre local d’information et de coordination (Clic). Il est orienté vers un foyer de vie : cet établissement peut accueillir à la fois le parent âgé et son enfant handicapé qui avance également en âge. Ils sont logés dans la même structure, ce qui permet de garder un contact proche, tout en permettant au parent de ne pas assumer la « charge » de l’accompagnement quotidien.
Par ailleurs, le fils bénéficie d’un accompagnement éducatif spécialisé et adapté à sa situation.
À noter qu’une décision de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) est nécessaire, il faut pouvoir anticiper.


B. Illustration à titre indicatif sur le rôle du conseil de la vie sociale et l’accueil de jour : renforcer la confiance

Source : Anesm, « Recommandations de bonnes pratiques, ESSM, Personnes handicapées. Personnes âgées. Soutien aux aidants non-professionnels », précité.
Lors d’un conseil de la vie sociale (CVS), les représentants des familles ont demandé que l’accueil de jour mette en place un outil de communication entre les familles et les professionnels. À la suite de ce CVS, les professionnels de l’accueil de jour ont systématiquement remis à toutes les personnes accueillies un petit carnet placé dans leur poche ou leur sac.
Avec l’accord des personnes aidées, les professionnels notent désormais des éléments à communiquer aux aidants. Les aidants peuvent également y inscrire des informations qu’ils souhaitent transmettre aux professionnels.
Cela peut concerner le comportement de la personne, ou d’autres observations sur le déroulement de leurs journées (ex. : lors des activités ou lors des repas de la personne si la personne a peu mangé, si elle a un comportement inhabituel...). Ce suivi régulier demande de la rigueur pour être maintenu en place, mais il apporte une communication qui renforce la confiance entre les aidants et les professionnels.

SECTION 2 - PLACES ET RÔLES RESPECTIFS DES ACTEURS DANS LES ÉTABLISSEMENTS ET EN CAS D’HOSPITALISATION À DOMICILE

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