Le rapport « Libault », tout comme d’autres rapports concernant d’autres publics, a mis l’accent sur l’importance de donner de la visibilité aux dispositifs et de renforcer le rôle des territoires (tant pour préserver des inégalités que pour garantir un véritable accès aux dispositifs d’aide).
Le rapport fixe comme priorité la mise en place des « maisons des aînés et des aidants » dans chaque département.
L’objectif est de généraliser une offre d’information, d’orientation, d’aide aux démarches administratives et de gestion des cas dits « complexes » au sein d’un guichet unique. Outre ces missions, les maisons des aînés et des aidants proposeraient un appui aux aidants, des mises en relation des acteurs et un appui à la coordination des différents acteurs sociaux, sanitaires et médico-sociaux. Une marque nationale « Maisons des aînés et des aidants » serait créée, associée à un cahier des charges national (voir aussi infra, Chapitre 5).
Les acteurs locaux (agences régionales de santé, conseils départementaux, caisses de retraite, centres communaux d’action sociale...) seraient libres de définir localement les modalités d’organisation de ce service. Une obligation de couverture du territoire serait posée. Les maisons des aînés et des aidants se substitueraient aux dispositifs d’accueil et de coordination existants (notamment centres locaux d’information et de coordination [Clic], méthode d’action pour l’intégration des services d’aides et de soins dans le champ de l’autonomie [MAIA], parcours des personnes âgées en risque de perte d’autonomie [Paerpa], plateforme territoriale d’appui [PTA], plateformes de répit).
Dans le domaine du handicap, voir « Une réponse accompagnée pour tous » (voir supra, Chapitre 2).
Dans le cadre de ce Numéro juridique, l’ensemble des dispositifs n’est pas développé, un Numéro juridique étant déjà consacré à ce sujet (D. Gacoin, « Plateformes de services », oct. 2019).