La question de la bientraitance concerne tout accompagnement, tout âge, tout lieu et donc aussi bien le grand âge que le handicap, le domicile, les établissements, l’enfance et l’école.
Toute personne ayant un besoin d’accompagnement à l’autonomie, d’être aidée est concernée, dans des situations de vie où l’aide devient déterminante pour des gestes de la vie quotidienne ou pour des actes de la vie sociale.
L’objectif de promotion de la bientraitance est « la finalité centrale de toute aide à l’autonomie ». « La bientraitance n’est pas un simple point de perfectionnement de l’accompagnement à l’autonomie. Elle en fixe le sens » (HCFEA-CNCPH, « Note d’orientation pour une action globale d’appui à la bientraitance dans l’aide à l’autonomie », 24 janv. 2019).
Cette note souligne la diversité des situations de souffrance physique ou psychique, des lieux, des auteurs et des victimes.
Il est indiqué que :
- il n’y a pas de bientraitance si la personne accompagnée n’est pas respectée et reconnue dans ses droits et ses capacités de décision et de participation, aussi altérées soient-ils ;
- il n’y aura pas non plus de bientraitance de la part d’une personne accompagnante si elle n’est pas, elle aussi, respectée et reconnue dans son rôle, professionnel et familial, d’accompagnant.
L’effectivité des droits fondamentaux des personnes vulnérables nécessite de mettre en œuvre des outils : dispositif de recueil d’informations (HCFEA-CNCPH, « Note d’orientation pour une action globale d’appui à la bientraitance dans l’aide à l’autonomie », précité, p. 29).
S’attacher à la prévention et aux interactions dans l’accompagnement et dans la relation aidant-aidé permet de mieux réagir et d’agir en étant centré sur les droits de la personne et le soutien aux aidants.