La médiation animale peut être associée en renfort à certaines prescriptions médicamenteuses ou être pratiquée seule en lien avec des approches médicales et paramédicales. Son objectif est de renforcer et compléter l’action entreprise par les soignants, travailleurs sociaux ou psychologues à destination de personnes confrontées à des handicaps sociaux, physiques, mentaux, sensoriels ou psychiques. La qualité de l’apport de l’animal dans un programme de prise en charge menée par un tiers expérimenté dépend de la pertinence des objectifs et des moyens permettant d’organiser, de mettre en œuvre et d’évaluer l’action entreprise.
Voici à titre d’exemples une série d’objectifs poursuivis par les structures médico-sociales auxquels la médiation animale peut contribuer :
▸ Bien-être et valorisation de soi : source de loisir, de plaisir, d’apaisement, de stimuli agréables. Développement de la confiance, de l’assurance.
▸ Socialisation : adaptation à un nouvel environnement. Rencontre de nouvelles personnes. Recherche de la relation. Evolution au sein d’un groupe : attention à l’égard des autres.
▸ Motricité : développement psychomoteur : schéma corporel, conscience du corps, représentation du corps, posture, latéralité. Développement moteur : amélioration du tonus, travail de l’équilibre, de la coordination, de la dissociation segmentaire.
▸ Éducatif : gestion des craintes et en particulier, travail sur la peur de l’animal. Apprentissage de la notion de danger. Apprentissage des besoins et des soins primaires. Travail de l’autonomie, responsabilisation. Travail sur le repérage spatio-temporel. Transition vers un apprentissage professionnel.
▸ Sensoriel : éveil des sens, découverte de nouvelles sensations (odeur, toucher...)
▸ Communication : moteur de communication, travail sur le décodage et l’expression des émotions, des sensations... Support de communication pour d’autres temps de prise en charge.