L’évaluation peut conclure à l’absence de danger ou de risque de danger pour l’enfant. Dans ces hypothèses, le service de l’aide sociale à l’enfance considère que les éléments relayés au sein de l’information préoccupante ne sont pas vérifiés ou apparaissent en réel décalage avec la situation observée. Il peut en être ainsi dans certaines situations de conflits conjugaux au sein desquelles l’information préoccupante est utilisée par une des parties dans la procédure engagée devant le juge aux affaires familiales.
L’absence de danger peut également être le fruit d’un travail durant le temps de l’évaluation. En effet, dans ce cadre, un accompagnement de la famille sur un temps court vers les services sociaux, médico-sociaux ou sanitaires compétents peut suffire pour répondre aux difficultés rencontrées par l’enfant. Il en est ainsi lorsque le risque de danger encouru par l’enfant est principalement lié à une situation de précarité ou d’isolement de la famille. Celle-ci peut alors être accompagnée vers le service social de polyvalence afin d’être soutenue et que des droits lui soient ouverts (RSA, DALO, etc.), ou encore vers des dispositifs de soutien à la parentalité. Le risque de danger peut également être lié aux besoins de l’enfant de bénéficier d’un suivi spécialisé, auquel cas le temps de l’évaluation peut permettre d’amorcer avec les familles un suivi auprès d’un orthophoniste ou d’un centre médico-psycho-pédagogique.