Réfléchir collégialement sur la gestion et ne pas aggraver la situation :
- se référer à la « procédure maltraitance » que vos services respectifs doivent avoir communiquée et parler le plus rapidement possible à des personnes de confiance ;
- informer dès que possible vos responsables pour vous protéger psychologiquement et pénalement ;
- n’ayant pas forcément connaissance de la chaîne d’événements ayant conduit à la crise, vous devez recentrer les faits connus avec votre cadre afin que le directeur de la structure soit alerté de tout dysfonctionnement. Il est important de respecter la structure hiérarchique de votre entreprise ;
- il importe de construire une approche inter et pluridisciplinaire afin d’évaluer s’il y a « péril » et/ou « danger » pour la ou les victimes et d’étudier les facteurs de risques ;
- il incombe au comité directeur de solliciter les services de l’Etat missionnés pour gérer les situations de violence et de maltraitance : agence régionale de santé (ARS), conseil départemental, procureur de la République ;
- face au stress ou à l’appréhension de parler à votre hiérarchie, ou si cette dernière refuse de vous entendre, vous pouvez solliciter :
- le 3977 ou le centre d’écoute ALMA le plus proche de votre département, en ce qui concerne les personnes âgées et les personnes en situation de handicap,
- le Défenseur des droits (1),
- le n° 3919 : violences faites aux femmes,
- le n° 119 : Service d’accueil téléphonique de l’enfance en danger (enfant et adolescent), Allô Enfance en danger, toute la sectorisation sociale avec laquelle vous êtes en lien habituellement et qui sait quoi faire également en la matière,
- le procureur de la République peut être également saisi par un particulier ou un professionnel.
Il est essentiel de demander de l’aide.
(1)
Il est possible de remplir un formulaire en ligne sur le site : www.defenseurdesdroits.fr/fr/saisir, en rencontrant un délégué ou en envoyant un courrier à l’adresse prévue sur le site Internet précité.