Secrétaire d’État aux personnes handicapées – du 17 juin 2002 au 31 mars 2004 –, elle a donné une définition extrêmement large de la maltraitance et a souligné son omniprésence : « Pour ma part, je considère comme maltraitance toute négligence, petite ou grande, toute absence de considération, qui peut aller jusqu’à des violences graves. Cette maltraitance est partout » (1). La définition donnée par la secrétaire d’État de la maltraitance envers les personnes handicapées, et illustrée par de nombreux exemples dans son rapport, montre toute la difficulté à définir avec précision un concept multiforme. La recherche de l’exhaustivité est dès lors un exercice non seulement difficile mais quasiment vain.
(1)
Citée in J.-M. Juilhard et P. Blanc, « Maltraitance envers les personnes handicapées : briser la loi du silence », précité.