Aider quotidiennement une personne en perte d’autonomie peut devenir source d’épuisement physique et psychique. Selon une enquête « Handicap Santé – volet aidants informels – 2008 » (1), en 2008, 48 % des aidants familiaux avaient une maladie chronique, 29 % se disaient stressés et anxieux et 25 % fatigués physiquement et moralement. Environ 530 000 proches aident des bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) à domicile. La loi d’adaptation de la société au vieillissement (dite loi « ASV ») a créé dans l’APA à domicile un module dédié au « droit au répit », qui finance l’accès à des solutions temporaires permettant à l’aidant de « souffler ».
(1)
Enquête Handicap Santé – volet aidants informels – 2008.