L’accueil temporaire « s’adresse aux personnes handicapées de tous âges et aux personnes âgées et s’entend comme un accueil organisé pour une durée limitée, le cas échéant sur un mode séquentiel, à temps complet ou partiel, avec ou sans hébergement, y compris en accueil de jour » (Code de l’action sociale et des familles [CASF], art. D. 312-8). L’accueil temporaire tel qu’il est ainsi défini concerne donc tous les publics et tous les âges. Il vise donc juridiquement tout autant les enfants, les adolescents, les adultes que les personnes âgées. Les textes n’apportent pas de précision quant à la nature des handicapes concernés mais n’en excluent aucun.
La dénomination « accueil temporaire » (AT) englobe plusieurs types de prise en charge ou d’accompagnement, en particulier l’accueil de jour (AJ) et l’hébergement temporaire (HT) stricto sensu. Il reconnaît la fonction de répit et le positionnement des aidants (notamment familiaux) dans le cadre de cette modalité d’accompagnement, et aborde les situations d’urgence. L’accueil temporaire répond prioritairement à une mission d’aide aux aidants (répit). Il peut apporter une réponse dans des moments d’urgence (décès, hospitalisation). L’accueil temporaire peut également se faire de façon planifiée sur plusieurs périodes, constituer un mode d’accompagnement parmi d’autres, et ainsi prévenir des situations de crise, voire de maltraitance. « L’hébergement temporaire est un mode d’accompagnement qui se situe principalement sur le versant du soutien à domicile : par nature une personne accueillie temporairement a vocation à retourner à son domicile ou son lieu d’accueil habituel.
La prestation doit offrir un temps un temps d’accueil professionnel adapté à la personne âgée ou handicapée, qui est aussi un temps de soutien aux aidants, sans que le lien aidant-aidé soit durablement modifié par cette période, comme cela peut l’être lors de l’entrée en hébergement permanent », rappelle la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).