La politique de prévention de la délinquance est par essence partenariale dans la mesure où la délinquance est causée par de multiples facteurs impliquant, par conséquent, la réunion de compétences pluridisciplinaire et pluri-institutionnelles. La réunion des différents acteurs de la prévention, dans le cadre des instances dédiées, pose la question de l’échange d’informations confidentielles. Elle apparaît comme une condition de la réussite de la stratégie nationale de prévention de la délinquance, et en particulier du programme prioritaire à l’intention des jeunes exposés à la délinquance.
S’il n’y a plus débat sur la nécessité d’une action partenariale dans ce domaine, en revanche de nombreuses questions et inquiétudes restent en suspens malgré l’approbation, par le Conseil supérieur du travail social, de la charte déontologique type pour l’échange d’informations dans le cadre des conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (1).
(1)
CSTS, « Avis sur l’échange d’informations et le partenariat dans le cadre de la prévention de la délinquance », 17 juillet 2014.