Toute personne accueillie doit pouvoir bénéficier d’une proposition d’organisation de prise en charge par le CSAPA ou d’une orientation vers une structure plus adaptée à ses besoins. Ainsi, lorsque le CSAPA accueille un patient qu’il ne peut prendre en charge en raison de sa spécialisation, il doit l’orienter vers une autre structure mieux adaptée. Cela suppose que le CSAPA s’inscrive dans un fonctionnement partenarial avec les autres structures de prise en charge en addictologie (ville, psychiatrie, hôpital, autres dispositifs médico-sociaux...).
Par ailleurs, lorsque le CSAPA intervient en milieu carcéral, il doit assurer les liens entre les personnes sortantes et les professionnels de santé chargés du suivi à la sortie. À l’inverse, quand un patient entre en prison, le CSAPA doit veiller à ce que la continuité des soins soit assurée.
À noter : Les CSAPA sont impactés directement par la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé. Ce qui, par conséquent, autorise des échanges et partages d’informations entre professionnels de santé et non-professionnels de santé (se reporter à la section 3, chapitre 1).