[Circulaire DGEFP n° 99-17 du 26 mars 1999]
L’entreprise d’insertion se situe dans l’économie marchande. Elle produit des biens et des services destinés au marché, ses ressources proviennent essentiellement de ses ventes. Outre des salariés permanents chargés des fonctions techniques et d’encadrement, elle embauche des personnes en situation d’insertion, jeunes ou adultes, se trouvant en situation précaire et n’étant pas en mesure d’être embauchées directement par une entreprise traditionnelle. Ces personnes bénéficient pendant une période limitée d’une adaptation ou d’une réadaptation à l’activité professionnelle dans un milieu productif, afin d’accéder dans les meilleures conditions possibles au marché de l’emploi.
Afin de compenser l’effort spécifique consenti pour l’embauche de personnes en difficulté, l’entreprise d’insertion bénéficie d’aides de l’Etat. Elles prennent en compte la faible productivité des personnes en insertion, le surcoût de l’encadrement, l’accompagnement social et professionnel.
Créé en 1988, le Comité national des entreprises d’insertion (CNEI) est devenu, le 13 novembre 2014, la Fédération des entreprises d’insertion. Les Unions régionales des entreprises d’insertion (UREI) changent également de nom au profit de cette identité unifiée se dénommant désormais « associations régionales ». L’EI qui souhaite adhérer à la Fédération doit respecter « la Charte des entreprises d’insertion par la production ou le travail temporaire », adoptée lors du congrès du CNEI des 26 et 27 septembre 2003. Un travail de réactualisation de cette Charte est en cours afin de prendre en compte l’évolution du Comité national en Fédération.