Le recours au DLA comporte plusieurs étapes : une phase d’accueil et de diagnostic et une phase d’accompagnement et de suivi (1).
A. L’ACCUEIL ET LE DIAGNOSTIC
Dans un premier temps, le chargé de mission au sein de l’association qui assure la fonction de DLA accueille la structure afin de déterminer avec elle la pertinence d’une intervention DLA destinée à consolider et développer ses activités.
Dans un second temps, si la structure le souhaite, un diagnostic de sa situation, de sa capacité de consolidation économique et de ses besoins d’appui est élaboré. Des propositions sont formulées.
A l’issue de la réalisation de ce diagnostic, un comité d’appui est mobilisé par le DLA avant l’élaboration du cahier des charges de la prestation d’accompagnement envisagée. Ce comité d’appui, qui réunit l’ensemble des acteurs et réseaux du développement local concernés, est une instance consultative chargée d’émettre un avis technique sur les diagnostics effectués, le plan d’accompagnement et les actions d’appui préconisés.
B. LA PHASE D’ACCOMPAGNEMENT ET DE SUIVI
Si la structure accepte les propositions faites à l’issue du diagnostic, le chargé de mission DLA élabore et met en place avec elle un plan d’accompagnement d’une durée de deux à cinq jours. Ce plan comporte une ou plusieurs missions de conseils individuelles ou collectives. Celles-ci sont réalisées par des prestataires et financées par le DLA.
Le chargé de mission DLA assure le suivi des actions mises en œuvre dans le cadre du plan d’accompagnement. Il mesure leur impact sur le développement des activités et des emplois.
Dans son rapport d’évaluation, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) cite les exemples de structures ayant bénéficié d’un DLA pour renforcer leur crédibilité vis-à-vis des partenaires et leur capacité à démarcher des clients potentiels ou encore pour faire face à des difficultés à la suite d’une baisse des financements publics.
(1)
Cf. www.info-dla.fr