L’Etat s’est longtemps refusé à verser un revenu minimum de subsistance aux jeunes. Lorsque le RMI a été mis en place, en 1988, les jeunes en ont été expressément exclus. Mais depuis la mise en place du RMI, la situation des jeunes sur le marché du travail s’est considérablement détériorée, au point d’entraîner une révision en profondeur de la doxa du législateur :
- dans un premier temps, fin 2009, le législateur consacre l’extension du RSA aux jeunes (« RSA jeunes »), mais il ne met pas pour autant en place un « revenu de subsistance jeunes », car le RSA jeunes reste très encadré et très limité (cible très étroite de public éligible) ;
- dans la même période (en 2010), un « revenu contractualisé d’autonomie » est mis en place, mais sa portée là aussi reste limitée, eu égard aux conditions (c’est une mesure provisoire, à titre expérimental) et surtout à son montant.
Il faut également mentionner deux autres types d’aides destinées aux jeunes :
- les fonds d’aide aux jeunes en difficulté, géré et financé par les collectivités territoriales. Les aides versées varient d’un département à l’autre en fonction des usages différents du fonds ;
- le Fonds pour l’insertion professionnelle des jeunes.