L’Etat et les partenaires sociaux (dans le cadre de la convention collective nationale d’assurance chômage) ainsi que les collectivités territoriales se sont beaucoup mobilisés autour des thématiques de l’employabilité et du retour vers l’emploi des jeunes, prenant acte du déficit de certaines formations, du décalage entre la demande des employeurs et les capacités des jeunes et enfin de la situation de jeunes, lorsqu’ils sont sans emploi depuis trop longtemps ou lorsque leur formation est trop nettement insuffisante.
Ces aides sont nombreuses et très disparates. Elles peuvent être rassemblées en deux groupes :
- les aides dédiées à l’employabilité et à l’expérience professionnelle : périodes d’immersion, plates-formes de vocation, période en milieu professionnel, parrainage et enfin, stage en entreprise. Ces aides visent le retour vers l’emploi, proposé par un employeur ;
- les aides au retour vers l’emploi, lequel ne serait plus proposé par un employeur (dans le cadre d’une offre d’emploi), mais créé par le jeune lui-même (création d’entreprise) : nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise (NACRE), aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE), bénéfice du maintien des allocations au profit des créateurs d’entreprise.