Le droit au RSA « jeunes » s’inscrit dans la logique des droits et des devoirs (CASF, art. L. 262-27 et L. 262-28) avec une particularité liée au rôle des missions locales pour l’insertion professionnelle des jeunes. Le président du conseil général peut orienter le jeune bénéficiaire du RSA, âgé de moins de 25 ans, vers ces missions, si la situation le justifie (CASF, art. L. 262-29). Deux situations doivent alors être distinguées.
Le jeune bénéficiant du RSA « activité » peut, s’il le souhaite, solliciter l’appui d’un conseiller d’une mission locale ou de Pôle emploi pour stabiliser son projet professionnel, renforcer et développer de nouvelles compétences professionnelles, s’engager vers une formation complémentaire ou se réorienter.
Le titulaire du RSA « socle » doit s’inscrire dans une démarche d’accompagnement personnalisé avec un référent unique, issu de la mission locale, de Pôle emploi, du conseil général ou d’une autre structure désignée par le conseil général. Ce référent est chargé d’élaborer avec le jeune un programme d’actions permettant la réalisation de son projet (temps de formation professionnelle pour acquérir ou renforcer des compétences...). L’intéressé a l’obligation de suivre les actions définies dans le contrat d’engagements réciproques conclu avec son référent unique.