Outre le médiateur et les personnes en conflit, le plus souvent un couple, d’autres acteurs peuvent intervenir dans le cadre d’une médiation familiale, soit qu’ils l’aient impulsée – les juges par exemple –, soit qu’ils soient au cœur des tensions – les enfants le plus souvent –, soit qu’ils participent à son financement. Tel est le cas, entre autres, de la caisse d’allocations familiales. Les avocats et les notaires ont également un rôle à jouer, notamment celui de conseil par rapport à l’accord qui pourrait être conclu entre les « médiés ». En dehors de ces acteurs, ce secteur se structure principalement autour de deux grandes associations ou fédérations.
Lorsque les intéressés s’engagent dans un processus de médiation familiale, cette dernière a lieu, le plus souvent au sein du service de médiation familiale ou sur le lieu de travail du médiateur s’il exerce en libéral. La médiation se déroule ensuite en plusieurs phases, permettant à chacun d’exprimer ses besoins.
Une fois la médiation terminée, l’accord peut éventuellement être homologué par le juge, si les parents en font le choix.