Tout concourt à rapprocher le secteur médico-social des établissements de santé, la réforme du régime des autorisations, la mise en place d’outils de pilotage de plus en plus communs, l’organisation d’instances représentatives également communes, la conception des schémas, jusqu’à la qualification d’établissements médico-sociaux d’intérêt collectif, qui vient combler un manque, somme toute curieux, dans notre organisation antérieure. Dans la mise en place de ces multiples leviers de rapprochement, la loi « HPST » et ses textes d’application n’innovent pas ; au contraire, ils s’inscrivent dans la continuité d’efforts commencés il y a une quinzaine d’années.
Cette évolution est-elle arrivée à son terme ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire. Tout au plus peut-on souhaiter que, dans le débat d’idées, les représentants et les défenseurs du « médico-social » fassent entendre leur différence. A défaut, il est à craindre que l’on aille, sous la houlette des ARS, à moyen terme mais inexorablement, vers la fin d’une exception.