(1)
Circulaire de la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) n° 113/PMJ1 du 19 mars 2008, BOMJ n° 2008/2 du 30-04-08.
(2)
Brillet E., « Une nouvelle méthode d’intervention auprès des personnes placées sous main de justice : les programmes de prévention de la récidive », Cahiers d’études pénitentiaires et criminologiques, août 2009, n° 31.
(3)
Cf. également Référentiel PPR, DAP, 2010.
(4)
Potier Ph., « Prévenir la récidive des délinquants sexuels, la pratique du SPIP de la Charente », AJ pénal n° 20-2004, février 2004.
(5)
Fédération française de psychiatrie, 5e conférence de consensus, « Psychopathologie et traitements actuels des auteurs d’agressions sexuelles », Ed. John Libbey Eurotext et Fédération française de psychiatrie, Paris, 2001.
(6)
Haute Autorité de santé, « Prise en charge des auteurs d’agression sexuelle à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans », Recommandations et argumentaire, juillet 2009.
(7)
« Prison et troubles mentaux : comment remédier aux dérives du système français », rapport d’information n° 434 fait par le groupe de travail sur la prise en charge des personnes atteintes de troubles mentaux ayant commis des infractions, mai 2010, disponible sur www.senat.fr
(9)
Fédération française de psychiatrie, 5e conférence de consensus, « Psychopathologie et traitements actuels des auteurs d’agressions sexuelles », préc.
(10)
A partir de l’article 64 de l’ancien code pénal [devenu depuis l’article 122-1 du code pénal], dans l’article de Goumilloux R. et Bourgeois M., « 75 expertises d’agresseurs sexuels en justice pénale », Annales médicopsychologiques, 1995, vol . 153, n° 2.
(11)
Thibaut F., « Troubles des conduites sexuelles. Diagnostic et traitement », Encyclopédie médico-chirurgicale, Psychiatrie, 37-105-G-10, Elsevier Masson SAS, Paris, 2000.
(12)
Gerson M., « Brèves de pharmacovigilance, Antiparkinsoniens : de nouveaux effets indésirables », Médecine, septembre 2006, p. 300 ; AFSSAPS, « Lévodopa, agonistes dopaminergiques et troubles du contrôle des impulsions », Lettre aux professionnels de santé – Pharmacovigilance, juillet 2009.
(13)
Fédération française de psychiatrie, 5e conférence de consensus, « Psychopathologie et traitements actuels des auteurs d’agressions sexuelles », préc.
(14)
Cordier B., « Paraphilies », p. 373 à 378, in Guelfi J.-D., Rouillon F., Manuel de psychiatrie, Ed. Masson, Paris, 2007.
(15)
Sur francesoir.fr, le 19-10-2009.
(16)
Sur lepoint.fr, le 09-11-2009.
(17)
« Aujourd’hui, la question de la castration physique peut se poser et être débattue, y compris au Parlement », Michèle Alliot-Marie, garde des Sceaux, in Le Figaro magazine, 24 octobre 2009.
(18)
« Alliot-Marie recule sur la castration physique », Nouvelobs.com, 16 novembre 2009.
(19)
Nous n’incluons pas ici la décision française récente de faire disparaître du champ de la psychiatrie le transsexualisme (ou syndrome de Benjamin) car il était considéré par les psychiatres comme un trouble de l’« identité sexuelle » (DSM-IV-TR), et non comme une « déviation » sexuelle.
(20)
DSM-IV-TR, Critère B des Paraphilies : « Souffrance cliniquement significative », in American Psychiatric Association, DSM-IV-TR, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, texte révisé (Washington DC, 2000). Traduction française coordonnée par Guelfi J.-D., Ed. Masson, Paris, 2003, 4e édition.
(21)
La psychopathologie étant définie « comme une approche visant à une compréhension raisonnée de la souffrance psychique », in Roussillon R. et al., Manuel de psychologie et psychopathologie clinique générale, Ed. Masson, Paris, 2007.
(22)
American Psychiatric Association, DSM-IV-TR, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, préc.
(23)
Organisation mondiale de la santé, CIM-10, Classification internationale des maladies, 10e révision, Ed. Masson, Paris, 1993.
(24)
Il existe des pédophiles vivant leur déviance sans aucune culpabilité et sans qu’elle ne vienne retentir négativement sur leur vie selon eux. Cet ajout du DSM-IV-TR permet d’établir le diagnostic même chez les pédophiles « fiers de l’être ».
(25)
Thibaut F., « Troubles des conduites sexuelles. Diagnostic et traitement », préc. ; American Psychiatric Association, DSM-IV-TR, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, préc.
(26)
Baratta A. et al., « Pédophilie et anomalies neurobiologiques. Etat des connaissances en 2009 », Revue de la littérature, Journal de médecine légale, Droit médical, 2009, 52, 1-2, p. 59 à 64.
(27)
Freud S., Trois essais sur la théorie de la sexualité, Ed. Gallimard, Paris, 1987.
(28)
Quant à l’attirance pour les mineurs pubères, elle est classiquement appelée « adolescentophilie », « éphébophilie » ou encore « hébéphilie » (termes hors CIM 10 et hors DSM-IV-TR).
(29)
Thibaut F., « Troubles des conduites sexuelles. Diagnostic et traitement », préc.
(30)
Haute Autorité de santé, « Prise en charge des auteurs d’agression sexuelle à l’encontre de mineurs de moins de 15 ans », Recommandations et argumentaire, juillet 2009.
(31)
Thibaut F., « Troubles des conduites sexuelles. Diagnostic et traitement », préc.
(32)
Falissard B. et al., « Prevalence of mental disorders in French prisons for men », BMC Psychiatry, 2006, 6, 33.
(33)
De Chabalier F. et Forzan S., « Evaluation de la comorbidité psychiatrique chez 72 hommes détenus en maison d’arrêt pour agression sexuelle », Annales médico-psychologiques, 2009, 167, 8, p. 576 à 582.
(34)
Au cours du soin, on s’aperçoit que certains internautes n’avaient même pas pris le temps de réfléchir au fait que les enfants, photographiés ou filmés, sont bien réels, et exploités ou victimes d’adultes quelque part dans le monde.
(35)
Coutanceau R. et Smith J., La violence sexuelle : approche psycho-criminologique – Evaluer, soigner, prévenir, coll. « Psychothérapies », Ed. Dunod, Paris, 2010.
(36)
« Culpabilité psychique » : regret par rapport à soi-même, véritable intériorisation. « Honte » : regret par rapport au regard des autres, présents ou imaginés.
(37)
Dubret G., Les pédophiles : qu’en penser, qu’en dire, qu’en faire ?, Editorial, Nervure, Journal de psychiatrie, novembre 2007, p. 1 et 3.
(38)
Haute Autorité de santé, Prise en charge de la psychopathie : audition publique (15-16 décembre 2005), rapport et recommandations, mai 2006.
(39)
Pham Th. et al, « Le trouble de la personnalité sadique », in Dossier « Personnalités sadiques et psychopathiques », Neuropsy news, 2008, 7, n° 1, p. 11 à 13.
(40)
Il faudrait d’ailleurs plutôt dire « obsessionnel » car « maniaque » est un des aspects du trouble bipolaire de l’humeur, anciennement appelé « psychose maniaco-dépressive ».
(41)
Fédération française de psychiatrie, 5e conférence de consensus, Psychopathologie et traitements actuels des auteurs d’agressions sexuelles, préc.
(42)
Dubret G., « Pervers, perversions, perversité : continuum ou altérité », L’évolution psychiatrique, 1996, 61, 1, p. 137 à 145.
(43)
Hirigoyen M. F., Le harcèlement moral : la violence perverse au quotidien, Ed. La découverte et Syros, Paris, 2003.
(44)
Bourgeois M. L., « Le pervers narcissique : arlésienne du harcèlement moral », Annales médico-psychologiques, 2004, 162, 7, p. 586 et 587.
(45)
Coutanceau R., Agresseurs sexuels, aspects psychopathologiques, thérapeutiques et institutionnels, Forensic, 1994, 6, p. 12 à 18.
(46)
Dubret G., « Pervers, perversions, perversité : continuum ou altérité », préc.
(47)
Par exemple : père incestueux ou pédophile extrafamilial évoquant l’éducation sexuelle pour rendre compte des abus sexuels auxquels ils se livrent sur les enfants.
(48)
Par exemple, chez un pédophile : évocation des mœurs de la Grèce antique, évocation d’une majorité sexuelle différente de celle de la France dans des pays européens proches, etc.
(49)
Cordier B., « Paraphilies », in Guelfi J.-D., Rouillon F., Manuel de psychiatrie, Ed. Masson, Paris, 2007, p. 373 à 378.
(50)
Coutanceau R. et Smith J., La violence sexuelle : approche psycho-criminologique – Evaluer, soigner, prévenir, préc.
(51)
Tignol J., Les troubles sexuels masculins en consultation de psychologie médicale, Ed. Masson, Paris, 1992.
(52)
Employé pour la première fois par Carnes P. (1983), cité par Cordier B. et Feray D., in « Le concept d’addiction sexuelle », Neuro-Psy, 1994, 9, nos 1 et 2, p. 33 à 40.
(53)
Thibaut F., « Addictions sexuelles », in Reynaud M., Traité d’addictologie. Autres addictions, Paris, Flammarion Médecine-Sciences, 2006, p. 666 à 668.
(54)
Fédération française de psychiatrie, 5e conférence de consensus, « Psychopathologie et traitements actuels des auteurs d’agressions sexuelles », préc.
(55)
Balier C., Ciavaldini A. et Girard Khayat M., « Rapport de recherche sur les agresseurs sexuels », La Documentation française, Paris, Direction générale de la santé, 1996.
(56)
Viagra® (sildénafil, laboratoire Pfizer) ou autres molécules équivalentes ; en été 2007, le cas de Francis Evrard, incarcéré pour infraction sexuelle sur mineur et qui aurait obtenu une telle prescription peu de temps avant sa libération, a été largement médiatisé.
(57)
Thibaut F., « Addictions sexuelles », in Reynaud M., Traité d’addictologie. Autres addictions, préc., p. 666 à 668.
(58)
Blanchard G., « Differential diagnosis of sex offenders : distinguishing characteristics of the sex addict », American Journal of Preventive Psychiatry and Neurology, 1990, 2, p. 45 à 47.
(59)
Floris E., « Evaluation du concept d’addiction sexuelle chez une population d’auteurs d’infractions sexuelles », Thèse de doctorat en médecine, n° 3045, université Bordeaux 2, Victor Segalen, 2004.
(60)
Coutanceau R. et Smith J., La violence sexuelle : approche psycho-criminologique, préc.
(61)
... et « réciproquement » mais l’enfant est trop jeune pour identifier la nature de ses propres sentiments.
(62)
Goumilloux R. et Bourgeois M., 75 expertises d’agresseurs sexuels en justice pénale, préc., p. 134 à 139.