La grande nouveauté de la loi du 11 février 2005 a été d’implanter des guichets uniques dans chaque département, pour mettre un terme au parcours du combattant auquel étaient confrontées les personnes handicapées au cours de leurs démarches. Ces maisons départe-mentales des personnes handicapées (MDPH) ont eu beaucoup de mal à fonctionner. Ainsi, un récent rapport de la commission des affaires sociales du Sénat relève que « malgré les difficultés qu’elles ont rencontrées lors de leur création [...], les MDPH ont été globalement opérationnelles dès l’année 2007, en particulier grâce à la forte implication des conseils généraux et à l’appui logistique et financier de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) » (1).
La MDPH a, en son sein, une commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), qui a remplacé la Commission technique d’orientation et de reclassement professionnel pour les adultes (Cotorep) et la commission départementale d’éducation spéciale pour les enfants et adolescents jusqu’à l’âge de 20 ans (CDES).
(1)
Rap. Sén. n° 485, Blanc et Jarraud-Vergnolle, p. 9.