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MNA : Le département de l'Ain peut-il faire face à la nouvelle clé de répartition ?

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Objectifs de répartition des MNA : quel impact pour les départements saturés ?

Thierry Clément, Directeur général Adjoint du Département de l’Ain en charge de la Solidarité dans l’Ain : "Il faut qu’on arrive à trouver des solutions adaptées pour les différents stades de l’accueil."

Crédit photo Photocreatief - stock.adobe.com
Les nouveaux objectifs de répartition des mineurs non accompagnés viennent d'être fixés. Comment réagissent les départements, comme l'Ain, qui avaient alerté sur la saturation de leurs services et tenté de susprendre la prise en charge des MNA ? Le Directeur général adjoint du Département de l’Ain en charge de la Solidarité, Thierry Clément, fait part de ses difficultés.

Le 14 mai dernier, un arrêté était venu fixer les objectifs de répartition des mineurs non accompagnés (MNA). Un texte qui tirait les conséquences de la fixation d’une nouvelle clé, dont la volonté première était d’assurer un équilibre entre les départements.

L'alerte lancée par les départements. Certains d’entre eux estimaient cependant qu’il leur était compliqué de gérer l’accueil de ces mineurs. Ainsi, l’Ain avait pris la décision de ne plus accueillir de MNA à partir du 1er décembre 2023, pour une durée de trois mois. Mais plusieurs associations d’aide aux migrants avaient alors saisi la justice, qui leur a donné gain de cause dans une décision du 20 décembre dernier.

>>> A lire aussi Le département de l’Ain doit reprendre la prise en charge des mineurs isolés

Un objectif de répartition tenable ? La clé de répartition pour l’Ain a été fixée à 1,10%.  Interrogé par les ASH, Thierry Clément, Directeur général adjoint du département de l’Ain en charge de la Solidarité, y voit une aggravation de la situation actuelle : « C’est une situation très compliquée, cela fait environ 10% de personnes en plus à accueillir, ce qui fait à peu près 40 à 50 mineurs chaque année. » Face à ce constat, il affirme que des réunions sont organisées afin de trouver une issue : « On travaille à trouver des solutions avec les services de l’Etat. La question c’est surtout d’avoir des places dignes de ce nom, et d’arriver à ne pas générer de situations locales compliquées. On cherche à augmenter notre capacité d’accueil. »

Quelle réalité ? Quant aux échos reçus dans les différentes structures financées par le département, Thierry Clément estime que la gestion de l’accueil des mineurs non accompagnés est très difficile pour les personnes qui y exercent : « Elles ont beaucoup de difficultés à trouver du personnel stable. Malheureusement, elles ont recours à beaucoup d’intérim, et à du personnel qui n’est pas toujours qualifié. »

>>> Sur le même sujet Comment les MNA seront-ils répartis entre les départements?

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