Le conseil départemental de Seine-Saint-Denis lance « Boost’études ». Un dispositif pour permettre aux 21-25 ans ayant bénéficié d’un contrat jeunes majeurs au sein de l’ASE de poursuivre leurs études. Le coup de pouce est d’abord financier : calculée en fonction des ressources de la personne, l’allocation mensuelle est plafonnée à 1 061 €. L’aide est ensuite sociale et professionnelle : la collectivité accompagne ainsi les jeunes, à travers les partenaires qu’elle identifie, pour lever les freins qui pourraient compromettre leur insertion.
Pour être éligibles, les candidats doivent être inscrits dans une formation reconnue par l’Etat et montrer leur motivation et la cohérence de leur projet. Cela passe, indique le département, par la nécessité d’être « assidu aux cours et de se présenter aux examens pour progresser dans ses études ». Une initiative bienvenue lorsqu’on sait que les jeunes ayant connu un parcours en protection de l’enfance, comme le soulignait une note de France stratégie en septembre dernier, sont, en moyenne, moins nombreux que les autres jeunes de leur âge à accéder aux études supérieures.
« Depuis la rentrée, il y a une cabale médiatique et politique contre l’AME. Avec beaucoup d’infox, et des contre-vérités, selon lesquelles les clandestins auraient accès à tous les soins en France. C’est faux. De nombreux critères sont requis pour y avoir droit. »
Matthias Thibeaud, Médecins du monde.