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Quand le lien se tisse

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Le premier séjour de trois jours, c’est ça qui a décoincé ma relation avec Henry et qui a débloqué plein de choses. Lui était là depuis plusieurs mois, et moi je venais d’arriver. Je n’avais personnellement pas d’appréhension. Je ne le connaissais pas encore. Mais je voyais que, pour les autres éducateurs, partir avec lui générait de l’angoisse. C’était un impossible à penser. A l’époque, il fallait être trois dans une voiture avec lui, au cas où. Alors partir en séjour… avec Henry ? C’était hors de question. Mais bon, pour moi qui ne le connaissais pas, ce fut envisageable. Alors on a tenté.

Lorsqu’on est partis en séjour avec lui et deux autres enfants, j’ai réalisé des détails, comme le fait qu’il ne connaissait aucun des prénoms des professionnels. En rentrant, il les connaissait tous. Et puis, surtout, on a appris à se connaître. La difficulté au sein du foyer, c’est qu’il faut prendre en compte tous les autres enfants, les rendez-vous, les visites médiatisées, les appels, les imprévus, etc. La rencontre aurait mis beaucoup plus de temps à se créer au milieu de l’agitation du groupe. Je conseille à chaque référent ou PECI (prise en charge individuelle) de partir en transfert avec « son jeune » et un ou deux autres enfants. Ça permet de se rencontrer pour de vrai, de prendre le temps de se dire qui on est.

Maïlys Cleret, éducatrice, pour le pôle enfance du CDEF 31

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