Le temps de travail hebdomadaire initial est maintenu et l’amplitude horaire des quatre journées de travail est donc étendue (arrivée plus tôt et/ou départ plus tard ; pause déjeuner plus courte). Le nombre de jours travaillés est généralement réduit à quatre, mais le format peut varier selon les organisations ou les postes (trois jours et demi, quatre jours et demi, alternance de semaines en quatre et cinq jours…).
Le temps de travail hebdomadaire est réduit, sans baisse de salaire. Selon les modèles, la réduction est plus ou moins importante :
→ le passage à 32 h de travail hebdomadaire permet de ne pas élargir l’amplitude horaire des quatre jours de travail ;
→ le passage de 39 h à 36 h s’accompagne d’un changement d’horaires (arrivée plus tôt et/ou départ plus tard), mais limite l’allongement des journées.
Cette organisation du temps de travail structure les plannings de l’entreprise selon les disponibilités des salariés. Chaque semaine, ces derniers indiquent les créneaux horaires sur lesquels ils peuvent travailler. Toutes les huit semaines, le nombre d’heures de travail effectivement réalisées est décompté, pour permettre d’ajuster le volume d’heures les semaines suivantes (travailler plus ou moins). Deux fois par an, les salariés peuvent réviser leur temps de travail hebdomadaire.
Classification établie par le Crédoc dans le cadre de l’étude réalisée pour le groupe Adecco : « Semaine en quatre jours, horaires flexibles : des formules qui séduisent, mais dont les avantages pour l’ensemble des salariés restent à démontrer ».