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3. Le cheval, ce « catalyseur émotionnel »

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À la maison d’accueil spécialisée (MAS) Anais d’Ancenis (Loire-Atlantique), les personnes cérébro-lésées et polyhandicapées ont la possibilité de pratiquer l’équitation adaptée. En effet, distant d’une trentaine de kilomètres, le centre équestre La Fleuriaye, à Carquefou, a été spécialement pensé pour pouvoir accueillir des personnes à mobilité réduite : outre la présence d’un moniteur formé aux handicaps, il dispose d’un « Equilève », système mécanique de montage. Initié par Julien Oger, éducateur sportif spécialisé intégré à la MAS, ce partenariat permet aux résidents de vivre presque comme tout le monde leur passion pour l’équitation.

Monter à cheval sollicite le corps en développant l’équilibre, la force et la coordination et améliore la souplesse des articulations tout en renforçant la posture. Autre bienfait, la communication non verbale entre la personne et l’animal renforce le lien affectif, créant un espace où les émotions s’expriment pleinement. « La relation avec le cheval agit comme un catalyseur émotionnel, explique Julien Oger. Je constate une détente et une sensation de liberté chez les participants. Pour eux, c’est une expérience multisensorielle qui stimule leur attention et la conscience de leur corps. »

Afin de définir le sens de chaque séance, les échanges avec le responsable du centre équestre sont permanents. Le principe : tenir compte du projet individuel du pratiquant et procéder à des évaluations régulières. « Les intentions varient selon les besoins spécifiques de chaque personne. », conclut l’éducateur.

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