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Parentification

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« La parentification peut être définie comme un processus interne à la vie familiale qui amène un enfant ou un adolescent à prendre des responsabilités plus importantes que ne le voudraient son âge et sa maturation […] et qui le conduit à devenir parent de ses parents. » (Jean-François Le Goff, psychiatre et thérapeute familial)

Lors des 44es assises du Cnaemo (Carrefour national de l’action éducative en milieu ouvert), fin mars, travailleurs sociaux, responsables politiques et chercheurs se sont penchés sur les « parentalités empêchées » : quand des circonstances particulières viennent entraver les conditions d’éducation, de développement physique, affectif, intellectuel et social des enfants. Parmi ces mises en danger, a été évoquée celle de la parentification, que ce soit dans une famille dysfonctionnelle « lambda », monoparentale, recomposée ou primo-arrivante. On peut distinguer la « parentification instrumentale », impliquant que l’enfant accomplisse des tâches physiques comme s’occuper d’un parent malade, payer des factures ou fournir une assistance à des frères et sœurs plus jeunes, et la « parentification émotionnelle », se produisant lorsqu’un enfant doit assumer le rôle de confident ou de médiateur pour les parents ou les autres membres de la famille.

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